samedi 13 juin 2015

Il fallait sauver le soldat Valls... (Ou "Manu et ses Falconneries")

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Que le personnage n’ait  même pas la correction de la jouer profil bas, franchement, ça va étonner qui ?
Bientôt deux ans que ce paltoquet arrogant nous joue et nous rejoue son numéro de 1er Ministre intraitable. Alors nous n’en sommes plus  à une démonstration d’autoritarisme près…

La grande gueule du ministre, ses coups de menton et ses claquages de bretelles, il y a bien longtemps que nous avons compris qu’ils ne sont que du théâtre de kermesse scolaire, et que s’ils étaient les signes d’une détermination acharnée à remettre le pays dans le sens de la marche, et bien ça se saurait…

Ça n’étonnera personne si un jour nous apprenons que l’adolescent qu’il était préférait  la fête du slip sur une bonne vieille biographie de Napoléon Bonaparte, plutôt que de se palucher bêtement sur les doubles-pages intérieures de Playboy Magazine…  
Autrement dit, pas besoin d’avoir séjourné dans les testicules d’un neuropsychiatre pour se rendre compte que le bonhomme n’est animé que par une seule  motivation : Le pouvoir.

Non, les seuls à voir en lui le Prophète providentiel, et à  se chier dessus devant ses grimaces de caporal fini à la bière, ce sont ses amis socialistes.
Ce mec est arrivé à lui seul  à installer dans ce parti qui ne sait plus où il va, une sorte de terrorisme ambiant dont il se délecte, et qui provoque une véritable psychose chez les élus qui du coup rasent les murs, horrifiés à l’idée que son regard noir ne se pose sur eux au moindre désaccord, et qu’ils ne fassent l’objet de ses foudres…

Manuel Valls a mis tout le monde au pli, et partout.
Dans son ministère, dans celui des autres, et jusqu’à l’Elysée .

L’épisode du "Barçagate" (ou la "Falconnerie", au choix…) en est l’illustration criante…

Et en bon fonctionnaire qu’il est, élevé dans le sérail étriqué de l’administration et baptisé au lait nourricier de l’État providence, il a gardé les bons réflexes.
Comme celui de perpétuer coute que coute cette tradition des petits chefaillons mesquins et arrivistes qui font chier tout le monde, et qu’on retrouve dans n’importe quel service publique qui se respecte.
Et comme tous les crétins de cette espèce, il lui faut articuler son comportement autour  d’un axe plus ou moins  pervers.
Pour certains c’est la fourberie, pour d’autres l’hypocrisie, etc…  
Chez lui, c’est le mépris.  

Pouvait-il mépriser plus sa formation politique que ce qu’il l’a fait ce fameux samedi soir, en faussant compagnie  à tous les cadres du PS réunis autour de lui ?
Partir comme un lavement en plein congrès national  pour se faire la finale de la Champion’s League en live et en famille, fallait oser quand-même…  Même Sarkozy se serait dégonflé…
Un congrès concocté aux petits oignons pour lui, conforme à ses exigences d’un rassemblement aux couleurs de l’unité retrouvée, et pour lequel Cambadellis  et ses sous fifres  s’étaient passé les roustons au grill pour museler les frondeurs du PS, et s’arranger pour qu’ils n’apparaissent sur aucune des photos de famille…
Résultat des courses, le seul qui n’est pas sur les photos, je vous le donne en 1000 ?.

Pouvait-il mépriser plus les citoyens français en les croyant assez cons pour gober cette lamentable histoire de voyage planifié et de rendez-vous officiel avec Michel Platini ?..
Alors que le même Michel Platini était attendu dans le bureau de François Hollande le surlendemain, obligeant le patron de l'UEFA à marcher dans ce bobard à deux balles tout juste digne d’un morveux redoublant son CM2…

Pouvait-il mépriser plus les contribuables français en leur jetant à la gueule l’ardoise de sa petite virée berlinoise à 15 000 boules ?
En laissant les portes flingues du PS se démerder avec le bébé, et inventer des justifications  et des fables complètement délirantes…
De Goasguen à Fabius en passant par Bartolone, tous plus menteurs les uns que les autres, et rivalisant d’imagination dans la mystification lourdingue. Et comme si cette association de faux-cul  ne suffisait pas à nous faire passer la couleuvre,  François Hollande en personne est venu au secours de tout ce beau monde pour siffler la fin de la récré, et valider officiellement le déballage de conneries proférées partout pour sauver le soldat Valls…

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Bref, comme je le disais plus haut, ce spectacle honteux d’une République souillée et empêtrée dans ses mensonges, aurait dû, pour le moins, inciter ceux qui l’ont salie à la jouer profil bas et à se faire petits.

Au lieu de ça, nous assistons à l’exact contraire.
Un 1er ministre qui a construit son image sur la rigueur morale, l’exemplarité en politique, qui a passé ces 10 dernières années à distribuer des leçons d’éthique à tout le monde, et qui aujourd’hui, vient nous expliquer d’un ton agacé que la constitution lui permet de dépenser en 2 heures, ce que certains mettent un an à gagner, et que si ça déplait à quelques-uns, il s'en bat les prunes jusqu'aux noyaux…
Poussant le cynisme jusqu’à nous expliquer que sa passion pour le FC Barcelone, et son besoin de décompresser des lourdeurs de sa fonction valaient bien cette petite entorse sur le budget du ministère, que les français doivent comprendre, et que tout au plus consentira-t-il généreusement à rembourser les 2500 euros correspondants au déplacement de ses mioches, et qu’on arrête de lui casser les couilles…

2500 euros ?!…

Ultime provocation. Peut-être la pire…

Les chiens hurlent ? Qu’on leur jette le gras du jambon et qu’ils se taisent !!…

De quoi donner la nausée, non ?...

Le bon sens  pourrait nous laisser penser que ces hommes, censés représenter l’élite, soient suffisamment lucides pour de temps en temps, quitter la stratosphère dans laquelle ils évoluent, et reposer les pieds sur terre.
Et bien non…
Pour Manuel Valls, affréter un avion de la République pour assister à un match de foot avec ses  gamins, maquiller le tout en déplacement officiel, mouiller tout le gouvernement et la présidence dans une série de mensonges invraisemblables, insulter sa famille politique en désertant ses meetings, et présenter la facture de ses turpitudes aux contribuables sans sourciller, et bien il n'y a pas de quoi fouetter un chat…
Tout juste aurons-nous droit à une parodie de mea culpa bien hypocrite et bien tardif, entre deux avions et deux conférences de presse.

"Bon, je sais, c’est pas bien, je ferai plus, voilà 2500 balles pour les glaces des mômes, y esta bien, no ?!..."
Allez hop, tout le monde en rang par deux, jetez les chewingums, et direction la classe !... Et  en silence !…

Quel gâchis au bout du compte…

Sombre imbécile déguisé en homme d’état dévoué, mais obsédé par lui-même et bouffé de l’intérieur par une ambition dévorante, nourri au pouvoir par intraveineuses au point de lui en faire oublier le bon sens commun…
Petit personnage finalement pathétique que ce Manuel Valls, sorte de Louis De Funès vaniteux et indigeste, élevé au rang de 1er ministre par ses pères, soi-disant un des meilleurs de sa promotion, mais néanmoins incapable de s’appliquer à lui-même les règles démocratiques les plus élémentaires.

Il n’est pourtant pas si compliqué de comprendre que les français ne demandent  pas à leurs hommes politiques de rembourser leurs conneries. 
Ils leurs demandent juste de ne pas en faire !…

En un mot, pratiquer l’exemplarité.

Mot qu’ils connaissent d'autant mieux qu'ils l'utilisent jusqu'à l'excès et à toutes les sauces dans leurs promesses de campagne et leurs discours moralisateurs…

Alors que reste-t-il à dire de notre ministre devant tant de légèreté dans les responsabilités, et un tel mépris de nos efforts pour sortir par le haut de cette crise?...
Que s’il était ministre en Suède ou au Danemark, il serait déjà viré à coup de pompes dans le train depuis 5 jours, et mis en examen pour détournement d’argent public et abus de biens sociaux ?!...
Qu'en Norvège il ne serait même pas président du club de Scrabble de Glukfluckhagen ?!...


Si vous avez envie de le voir éclater de rire…


Eric

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