samedi 25 février 2017

Les saltimbranques...

    

Qu'ils étaient beaux tous, dans leurs habits de lumière, à déballer leurs leçons d'humanisme et de philosophie sociale. Que ferions-nous sans eux ? Dans quelle France pourrie vivrions-nous s'ils n'étaient pas là pour veiller sur nos valeurs et élever la pensée ?
Prend garde, prend garde à toi, citoyen français "de base". 
Toi le "fini à la pisse", qui serait tenté d'aller voter ailleurs qu'à gauche.
L’œil vertueux de l'artiste flamboyant s'est posé sur toi, saloperie de facho !
Toi, l'ignoble raciste bas de plafond qui te lève le matin pour retrouver ta bagnole cramée, ton bus caillassé, ta boulangerie ravagée, ton allée et ton trottoir mis à sac. Toi qui va bosser tous les jours pour payer les lendemains de fête de cette merveilleuse génération d'insoumis multicolores tyrannisée par une police fasciste et impitoyable.
La ligue des artistes extraordinaires te surveille du haut de sa tour d'ivoire et te menace de son courroux, toi, le fils de pute qui oserait détourner ton regard du sort de ces nouveaux martyrs urbains que sont les Théo, Traoré et autres victimes de la persécution policière.
Merci à vous, admirables comédiens et saltimbanques, d'être les sentinelles du camp du bien et les gardiens de la bonne morale.
Vous finirez au Panthéon.
Il vous faudra juste patienter un peu, le temps qu'un esprit un peu éclairé invente le Panthéon des abrutis.
Ramassis de clowns...

Que Philippe Bilger ne se prive pas de traiter comme tels:

  

Eric.




dimanche 19 février 2017

Ah elle est jaunie la jeulesse ! (Coluche.)...


                         
                                MONTPELLIER: Affrontements entre 200 jeunes. Un blessé.


Si au moins ça infléchissait la courbe ascendante de la stupidité de ceux qui veulent nous faire croire que les casseurs urbains sont motivés par des causes "nobles", du genre Théo, harcèlement policier, racisme, désœuvrement, ghettoïsation et autres excuses à la con...
N'y comptons pas trop.

La récente tribune de Libération signée par nos éminentes célébrités showbiziennes, suffit à s'en résigner.
Amusant d'ailleurs d'observer ce ramassis d'imbéciles à paillettes s'auto-farcir le trou de balle de leur bonne conscience, en s'apitoyant sur celui de ce nouveau martyr des cités dont on nous rebat les oreilles. Le fameux "petit Théo", dernière victime en date de ce groupuscule nazi nouvellement désigné: La police nationale.
Normal à la fois. N'allons pas demander à ces bobos "canal historique", d'afficher une quelconque empathie avec la flicaille. Malheureux... Des fois qu'on les suspecterait de ne pas être de gauche.

mardi 7 février 2017

Le dernier des François. Ou le terminus du prétentieux...

"C'est quand l'furoncle y pue, qu'y faut y presser l'jus"...
Disait-on autrefois dans certains coins de nos campagnes. A des époques plus rudes ou l'on ne s'embarrassait pas d'états d'âme pour traiter le mal.
Mais les temps ont changé.
Un tel pragmatisme aurait pourtant du bon aujourd'hui. Ne serait-ce que pour nous débarrasser de certaines disgracieuses boursouflures monarchiques héritées d'un régime dont on nous disait qu'il ne subsisterait que des dorures et des donjons. Tu parles...
Ce "Pénélope gate", c'est incontestablement le furoncle de trop sur le cul de cette matrone obèse qu'est notre République. L'affaire vient à maturité à un moment crucial, et nous met clairement devant deux choix: soit on badigeonne le bouton de crème Nivéa et on attend le suivant, soit on vide cette saloperie de son contenu purulent jusqu'à la racine, et on s'épargne durablement des récidives.

Bref, vous l'aurez compris, la question est simple :

faut-il voir comme une aubaine ce qui arrive à ce pauvre François Fillon et à sa sauterelle ?
Grand-Dieu OUI !.. Et trois fois oui.

Et j'irais même plus loin: que le Canard ouvre le bec jusqu'à s'en étrangler, et que tous les autres lui emboîtent le pas !
Et tant pis si ça exaspère les éternels pisse-froid. Ceux qui fulminent de voir les mouches passer d'un troupeau d’ânes à leur bourricot de concours, et qui voudraient nous faire gober que le scandale n'est pas dans les turpitudes à 900 000 euros du couple Fillon, mais dans les charognes qui les ont révélées. Ces prétentieux qui brandissent la présomption d'innocence comme une gomme à effacer les magouilles de leurs protégés, à défaut d'autre chose à opposer à l'obscénité de ces fortunes piquées au contribuable.
Leur théorie et leur stratégie sont simples et archi-connues:
"Quand le sage montre la lune du doigt, l'idiot regarde le doigt"...