samedi 17 juin 2017

Subventions bétons...





Une fois n'est pas coutume, ce blog d'ordinaire orienté sur les turpitudes z'et mésaventures de nos politiciens, a décidé de proposer une minute culturelle.

Voici l'oeuvre de l'artiste Zimoun, exposée au "104" ("Cent-quatre", ça fait plus "hype"...), ce somptueux centre parisien de l'art contemporain de 39 000 m2, fraîchement rénové (2008) pour 100 millions d'euros par votre impôt, et subventionné à hauteur de 8,5 millions d'euros chaque année, également par vôtre impôt.

Cette magnifique fresque "en mouvement" à pour nom: Mécaniques Remontées.
Au premier coup d’œil, on y verrait la patte d'un artiste portugais fils de maçon et nourri au ciment. Ou d'un carreleur roumain qui s'ignorait artiste, enfin rentré au pays après 25 ans de black sur les chantiers français. .
Tiens, fume.
C'est du suisse !...
Et comme nous, ben on peut pas comprendre, parce qu'on n'est ni Bobo, ni artiste, ni parisien, le mec nous donne gentiment une explication de ce qui a inspiré son.. enfin sa... ce truc quoi :

"Un aspect de ma pratique est l’étude de microstructures vibratoires. L’œuvre explore le rythme et le flux mécaniques de dispositifs préparés. À la fois sonores et visuelles, des unités d’intense activité forment la base des compositions, dont la durée et les contours sont déterminés in situ."


Bon...
Nous on veut bien. Moi, personnellement, ça m'a un peu laissé sur ma faim son explication au créateur conceptuel de mes deux, et néanmoins helvète.
C'hais pas vous...
En tous cas, la maire Hidalgo (et accessoirement préposée aux ampoules toureiffeliennes) elle, elle a tout compris du génie artistique suisse, puisque ça fait 5 ans qu'elle apose le tampon rémunérateur de la mairie au bas de la demande de subvention publique présentée par le fameux "104".
Succédant ainsi aux pratiques de son illustre prédécesseur à la mairie, l'inoubliable pousse-crotte de la bobocratie parisienne, Bertrand Delanoë, qui lui aussi s'orgasmait d'admiration devant cet art majeur et ses artistes exaltés à la mord-moi-l'noeud...
Bon.
Pour rester positif, question recyclage, des bétonnières ça pourra toujours servir. Surtout si elles sont utilisées pour leur couler des godasses en béton, et balancer tous ces connards dans la Seine un jour de grand-crue...
Putain, ça fait pas du bien un peu de culture?!..

Eric


3 commentaires :

  1. Que celui qui n'a jamais étudié les microstructures vibratoires lui jette la première pelletée de b"ton à travers la gueule !
    et hop...!

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    1. "béton" et non "b"ton", bien sur...

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    2. Surtout pas malheureux! Le mec serait capable d'exposer le cliché de sa tronche embétonnée, et d'être récompensé pour son concept.
      J'ai la méchanceté de penser que le talent de ces artistes contemporains se mesure surtout par leur capacité à faire passer leurs crétineries créatives pour de l'art...

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