Moix, Moix !.. Et après les autres...

             

             On n'est pas couchés du 04/04/2016. Invité: Patrick Sébastien  pour son livre "le vrai gout
             des tomates mures."

Il est vrai que ça date un peu, mais ça m'avait échappé à l'époque. 

Yann Moix chez moi, c'est un peu comme ces petits détails de la vie que tu exècres tellement que machinalement tu les recherches pour ne surtout pas laisser passer une occasion de leur déverser ta colère.
Détestation ou admiration ? Humm..
C'est un peu comme l'amour et la haine. A la jonction des deux, il se peut que les lignes s'entrecroisent. Va savoir..
C'est ainsi...

Décidément, je serais toujours autant stupéfait devant la capacité de ce genre de type à fabriquer du sectarisme intellectuel à un tel débit et à le fourguer instantanément à ses clients.
De vrais pulvérisateurs à dégueulis névrotique les mecs !.
A se demander comment des cerveaux aussi brillants peuvent accorder autant d'énergie à servir des frustrations et à en régurgiter les déjections fielleuses avec une telle frénésie.
Cette cohabitation harmonieuse de la condescendance idéologique hypertrophiée et du mépris instinctif incontrôlé, reste pour moi un mystère de la nature. Surtout quand elle est l'hôte d'un ciboulot incontestablement performant.
Yann Moix, c'est la quintessence de ces curiosités humaines...

Je ne suis pas un fan de Patrick Sébastien, loin s'en faut.
Mais là, je suis obligé de reconnaître que parvenir à garder son calme face à ce genre d'accusation de caniveau, inspire le respect.
Sans rentrer dans ce débat compliqué de la fessée et de ses implications, comment peut-on supporter les vomissures gratuites de ce soi-disant polémiste éclairé, convaincu que son statut de chroniqueur l'autorise à couvrir de merde son interlocuteur, juste pour s'expurger des altérations psychologiques de son enfance douloureuse ?..
Si il est incontestable que Yann Moix n'a jamais mérité le traitement qui lui a été réservé petit, on peut sans hésitation penser qu'aujourd'hui, quelques tartes dans la tronche assorties de quelques coups de pompe dans le derche auraient quelques effets salutaires sur les comportements délirants de ce grotesque crétin.

Faut-il être d'une arrogance maladive telle que de considérer que son débatteur doive tenir compte de ses traumatismes les plus intimes avant d'ouvrir la bouche? En d'autres termes, faudra-t-il que M.Ruquier fournisse à l'avance à ses invités le dossier psychologique de M.Moix pour qu'ils adaptent leur argumentaire au sensibilités épidermiques de son chroniqueur, et le préserver des névroses du dimanche matin ?

Je crains que nous n'en soyons plus très loin.

 
Peut-on espérer qu'un jour nous serons enfin débarrassés de ces pitoyables donneurs de leçon autoproclamés qui s’accaparent les ingrédients de la libre pensée ?
L'espoir fait vivre...

Eric.