mardi 7 février 2017

Le dernier des François. Ou le terminus du prétentieux...

"C'est quand l'furoncle y pue, qu'y faut y presser l'jus"...
Disait-on autrefois dans certains coins de nos campagnes. A des époques plus rudes ou l'on ne s'embarrassait pas d'états d'âme pour traiter le mal.
Mais les temps ont changé.
Un tel pragmatisme aurait pourtant du bon aujourd'hui. Ne serait-ce que pour nous débarrasser de certaines disgracieuses boursouflures monarchiques héritées d'un régime dont on nous disait qu'il ne subsisterait que des dorures et des donjons. Tu parles...
Ce "Pénélope gate", c'est incontestablement le furoncle de trop sur le cul de cette matrone obèse qu'est notre République. L'affaire vient à maturité à un moment crucial, et nous met clairement devant deux choix: soit on badigeonne le bouton de crème Nivéa et on attend le suivant, soit on vide cette saloperie de son contenu purulent jusqu'à la racine, et on s'épargne durablement des récidives.

Bref, vous l'aurez compris, la question est simple :

faut-il voir comme une aubaine ce qui arrive à ce pauvre François Fillon et à sa sauterelle ?
Grand-Dieu OUI !.. Et trois fois oui.

Et j'irais même plus loin: que le Canard ouvre le bec jusqu'à s'en étrangler, et que tous les autres lui emboîtent le pas !
Et tant pis si ça exaspère les éternels pisse-froid. Ceux qui fulminent de voir les mouches passer d'un troupeau d’ânes à leur bourricot de concours, et qui voudraient nous faire gober que le scandale n'est pas dans les turpitudes à 900 000 euros du couple Fillon, mais dans les charognes qui les ont révélées. Ces prétentieux qui brandissent la présomption d'innocence comme une gomme à effacer les magouilles de leurs protégés, à défaut d'autre chose à opposer à l'obscénité de ces fortunes piquées au contribuable.
Leur théorie et leur stratégie sont simples et archi-connues:
"Quand le sage montre la lune du doigt, l'idiot regarde le doigt"...
Ce vieil adage de je ne sait plus quel crétin de philosophe mandarin, et que ce bataillon de grenadiers de la vertu s'est mis en tête de faire sien pour traiter la crise.


D'après eux donc, nous serions assez malléables et assez cons pour accepter le rôle de cet idiot qui regarde le doigt. Ça donne une idée précise du mépris qu'ils portent à notre discernement.
Alors il vont se surpasser dans l'activisme larmoyant. De Jean Pierre Raffarin a Jérôme Chartier en passant par Gérard Longuet, tous vont faire le boulot pour défendre l'indéfendable soldat Fillon, avec pour consigne de ne pas restreindre leur vocabulaire. 
Complot, coup d'État, machination, acharnement, terrorisme, officines secrètes, barbouzeries, chasse à l'homme, lynchage, lapidation (!)... Tout y passe.
On entendra même Gérard Longuet parler de dignité face à la calomnie, et se féliciter de voir "du Pompidou" chez cet homme meurtri mais toujours debout.
Carrément..
Comme on est jamais aussi bien servi que par soi même, l'intéressé s'y colle également. Trémolos, larme à l’œil et grandiloquence sont de rigueur. La ficelle de la victimisation, avec au bout une Pénélope immaculée et passive, sera étirée jusqu'à la rupture. Un cinéma d'une ringardise et d'un ridicule consternant, et qui aboutit finalement à une seule et incontournable conclusion: après avoir utilisé son épouse pour détourner de l'argent public, François Fillon l'instrumentalise pour s'en défendre.
Évidemment, les gardiens du temple fillonniste s'insurgent de cette conclusion. Et en premier les lumineuses sommités qui assurent la communication du candidat. Parmi celles-ci figure en bonne place une certaine Anne Méaux, pointure incontestée de la profession, et qui s'est illustrée pour ses prestations auprès d'Anne Lauvergeon, "l’éminente" pédégère qui a magistralement massacré le fleuron qu'était Areva. La communicante avait déjà apporté ses lumières aux grands éditoriaux tunisiens corrompus jusqu'au larynx et dévolus à la dictature de Ben Ali, avec les résultats que l'on connaît.
Des précisions qui du coup, donnent un éclairage particulier sur l'incroyable amateurisme avec lequelle l'équipe de campagne est en train de gérer cette crise.

Bref, et pour résumer, le message est simple: François Fillon et sa femme ont tapé 900 000 euros dans les caisses publiques pendant 30 ans en toute légalité, ce qui leur confère une honnêteté indiscutable, donc une légitimité intacte, et donc l'impérieuse nécessité qu'on leur lâche la grappe définitivement.
Fermez la fenêtre, tirez les rideaux...
C'est à ce cours magistral de méthode Coué que s'est livré hier devant la médiasphère l'harcelé le plus célèbre de France. La "contre-offensive" nous dit-on au Q.G de campagne.
Incroyable prise de parole qui restera probablement dans les annales de campagne pour son cynisme et son arrogance, et que les français apprécieront dans l'actualité qu'il vivent au présent, autant qu'ils l'apprécieront demain à la lecture des livres d'histoires. 
Pas besoin d'être analyste politique pour constater avec stupéfaction que François Fillon nous a servi hier une énumération surréaliste de poncifs avec un aplomb invraisemblable.
Je m'excuse,  et je ferai plus. Bon, ça, s'est fait...
Sinon, pour Pénélope et les mômes, tout est légal. Oui, ils ont travaillé pour moi, et moi seul connais leur emploi du temps. Il n'y a pas de plan B. J'ai 15 comptes au Crédit Agricole. La presse m'a lynché. Les journalistes sont des juges. Le parquet financier n'est pas légitime pour me juger. Point.
Maintenant fin de la récrée. Le candidat, c'est moi. Le patron, c'est moi. Pas d'affaire, pas de tentative de putsch, tout est normal. Faites pas chier. Circulez... 

De quoi couper les bras d'un serpent...
Quant aux mange-merde qui, la veille, se bousculaient devant les micros pour lâcher leur champion en rase-campagne, que faut-il en dire ? 



Dans quel bac à ordure faut-il jeter un Georges Fenech capable sans sourciller d'appeler à la mutinerie la plus radicale le dimanche, et à la loyauté la plus absolue le lundi ?
A moins de les avoir remplacés par des pelles à charbon, on se demande comment ces gens peuvent encore passer devant leurs miroirs et y contempler leur reflet. 
Un mystère...

Cette malhonnêteté intellectuelle des lieutenants de campagne, aussi nauséabonde soit-elle, peut néanmoins s'expliquer à défaut de s'excuser. A la limite, eux sont là pour faire le job, presque sans états d'âme, et en bons soldats ils s'exécutent.
Moins compréhensibles sont les réactions de certains sur les réseaux sociaux, et principalement sur la blogosphère politique.
Pleurnicher, comme le font certains blogueurs, sur les déconvenues d'un élu à qui il n'arrive rien d'autre que le retour de manivelle d'un système monarchique insensé qu'ils dénoncent à longueur de billets, est d'une hypocrisie achevée.
Et comme la mauvaise foi n'a de limites que celles qu'on lui a soi-même fixées, ils s'autorisent à penser que la dignité intellectuelle impose l’arrêt immédiat de toute suspicion de malhonnêteté à l'endroit de François Fillon sous prétexte qu'à gauche les casseroles existent aussi, que la présomption d'innocence se respecte, et que sa candidature est l'unique alternative au Macron/FN/PS qui se précise. On peut même lire ça et là que ceux qui participent de cette cabale pourraient avoir sur la conscience les cinq ans supplémentaires d'un purgatoire de gauche, ou les éventuels cinq ans de fascisme bleu-marine qui nous pendent au nez.
Dans le genre manipulation des consciences, on peut difficilement faire plus mesquin.
Mieux vaut donc un chevalier blanc aux mains sales que n'importe quoi d'autre.
La peste ou le choléra quoi.
Minable...

Je vais donc faire partie de tous ces cocus qui, dans 80 jours, se retrouveront comme des cons dans l'isoloir, à regarder désespérément le fond de leur enveloppe. 
Cocufiés non-pas, comme le prétendent ses aficionados, par d'obscurs complotistes dézingueurs de campagne, mais par ce candidat lui-même qui se disait exemplaire et droit comme un "i", et qui n'est rien d'autre qu'un apparatchik hors sol qui fonctionnera quoiqu'il arrive avec les règles d'un système dont il est le produit, et auxquelles il obéira sans restriction.

Alors pour reprendre une sémantique mélenchonienne, que François Fillon dégage! 
Mieux, qu'il disparaisse !...
D'ailleurs, les proches s'étaient ralliés à cette finalité.
Il aura fallu que le capitaine monte sur le pont et rameute les troupes pour faire rentrer dans le rang certains intrépides matelots qui avaient déjà sauté dans les chaloupes, et ramaient vers la côte sans se retourner.  Même une crapule de compétition comme Patrick Balkany avait déserté le rafiot. C'est dire...

Comme un de mes derniers billets le dit sans équivoque, je ne me prive pas de dire tout le mal que je pense d'une certaine presse de connivence qui pollue plus qu'elle n'informe, et qui copinne plus qu'elle ne s'émancipe.
Je ne serai donc pas suspect d'une quelconque idolâtrie pour un certain journalisme, ou de choisir une ligne éditorialiste plus qu'une autre pour en faire parole d'évangile.
On aura du mal également à trouver chez moi une once de fibre gauchiste, mes écrits la encore, étant sans ambiguïté sur mon positionnement et mes orientations.
Mais je ne remercierai jamais assez le Canard Enchaîné d'avoir, encore une fois, soulevé le couvercle d'une marmite ou mijotait une tambouille au fumet âcre, et sur laquelle étaient assise de tout son poids l'opacité de nos pratiques républicaines d'un autre âge.
N'en déplaise à ceux qui auraient préféré que le palmipède ferme son bec jusqu'au mois de mai, histoire de nous coller dans les pattes un président dont nous aurions du nous coltiner les tares pendant 5 ans.

Triste fin probable pour un candidat qui avait devant lui un boulevard à quatre voies vers l'Elysée, et qui, enfermé dans sa bulle protectrice, a juste négligé que les passes-droit pharaoniques dont il abuse sans même y penser, sont vécus comme des insultes par ceux qu'il voudrait convaincre de se sacrifier sur l'autel de l’austérité.
Il est à l'image de cette vanité crasse qui n'a que trop perduré dans notre paysage politique, et que les français désormais vomissent collectivement.
Le Canard Enchaîné n'aura fait que leur donner l'occasion d'exprimer ce ras-le-bol qu'ils répriment et ravalent depuis trop longtemps sans que jamais personne ne prenne la peine d'en évaluer l'ampleur.
François Fillon, lui, en aura fait les frais.

Il aura tout le temps de méditer ses errements dans le jardin de son manoir sarthois, durant les barbecues dominicaux du printemps électoral à venir.

Nul doute que le magret de canard sera absent du menu...

Eric.






15 commentaires :

  1. Mon (déjà !) cher Eric…

    Mazette : quelle charge ! Quelle verve ! Même si je suis sans doute nettement moins en colère que vous :je n'ai pour ma part jamais cru en Fillon, étant un irrécupérable nauséabond électoral presque totalement décomplexé depuis quelques années : je ne suis donc ni déçu ni amer, mais je partage pour très large partie votre analyse et surtout votre incompréhension devant le déni buté et « autiste » de certains de nos amis blogueurs (le sage et le doigt, etc.), quant à la réalité lamentable des accommodements "déraisonnables" avec la morale et l'exemplarité de leur pathétique champion. Ce clown triste au charisme de beignet, ce cuistre de la Sarthe qui avait osé depuis des mois se draper dans une toge prétendûment immaculée de père la vertu pour donner des leçons de probité républicaine à tous, et notamment, tel un terne Brutus poignardant dans le dos un fort médiocre César, au tout petit Nicolas… dont il fut le PM docile si ce n'est servile pendant cinq ans, avant de l'assassiner dans le dos judiciaire une fois le Roi républicain retombé à terre et donc nu comme un ver (le fameux "imagine-t-on..." etc.)

    C’est suite à la lecture du commentaire que vous avez laissé sur le fil du dernier article de l’ami Corto que je viens seulement de découvrir votre blog, blog qui va du coup dès demain matin rejoindre sur La Plume la liste des sites à lire sans modération (ou presque !). Je suis d’allieurs confus de constater que vous m’avez précédé dans cette sympathique reconnaissance, puisque La Plume figure dans la votre…

    Mais je viens aussi ici vous demander si vous acceptez que je relaie cet article d’une salutaire colère et d’une verve revigorante sur mon site, dans la rubrique « La Plume parcourt le Net »…

    En espérant votre accord et vous assurant d’avoir trouvé un nouveau lecteur assidu, je vous quitte en vous disant bravo, merci, et à très bientôt !

    Amitiés

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    1. Relayez, mon cher Marc, relayez...
      Et merci de votre attention.
      Je n'en peux plus également de cette hypocrisie qui ferait que nous devrions systématiquement trouver l'écharde qui se cache dans l’œil de l'autre en faisant semblant d'oublier la poutre qui s'est fichée dans le notre.
      Cordialement.

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  2. Excellent. Tout est dit ,et si ce qui reste des valeurs de la droite est de voter Fillon, alors je ne suis plus de droite. Le fameux karcher de Sarko serait bien inspiré de passer sur la classe politique dans son ensemble. Réellement nos politiciens sont à vomir. En ayant fréquenté à petit niveau dans mon activité professionnelle, j'en étais déjà convaincu mais nous avons dépassé là le point de non retour. Comme vous, je ne saurais pas quoi mettre dans mon bulletin au mois d'Avril, par contre je sais ce que je ne mettrais pas.

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  3. Je suis dans le même état d'esprit que vous, toutefois faut il en rester dans ce constat pour le moins navrant, faute d'issue.
    Force est de constater une offre électorale des plus déplorables, et ça fait 40 ans que ça dure...
    Faut il finalement penser que nos citoyens attendent le choc dans un mur qui se rapproche de plus en plus vite, sachant que du côté de nos responsables politiques, nous avons vraiment le sentiment que le bateau coule, et que la seule chose à penser ou à faire est de sauver sa propre peau, coute que coute ?
    A mon avis, et très généralement en France, ceux qui sont censés être des personnes responsables, "au vu de leurs longues études ! et de leurs postes", utilisent leur capacités acquises pour en tirer un avantage égo centré (ou au moins corporatiste), tout en éludant sans état d'âme toute notion de valeur humaine (de valeur tout court, en fait).
    Je ne vote à droite que pour éviter cette déshumanisation (cette volonté, plus ou moins consciente, destructrice de valeurs) voulue par une gauche fondamentalement insincère.
    La question est de savoir si le seul représentant d'une droite "non extrême" peut défendre des valeurs qu'il ne s'applique pas à lui-même (consciemment ou inconsciemment...), et dont la France a vraiment besoin.
    L'impasse est juste énorme, la marche arrière est impossible, et devant nous, au moins 11 impasses; nous sommes rendus en France à une ère de fatalité, alors qu'à côté de nous mais à des latitudes plus septentrionales, on sait se remettre collectivement en question et adopter dans le calme de nouvelles façons d'organiser le "bien vivre ensemble".

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    1. J'ai de plus en plus de mal avec le vote fataliste.
      Je sais que ce pays est acculé, et que nous risquons un scénario à la "Le Pen/Macron", avec le résultat que l'on connait.
      Marre d'être systématiquement face à des choix qui aboutissent à voter pour la peste, le choléra ou le sida...

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  4. Bon billet qui m'a fait sourire plus d'une fois..
    Maintenant, j'étais moi aussi dans une impasse bien avant "l'affaire" Fillon, car le bonhomme ne m'inspirait pas, puisque 1er Ministre durant 5 ans et a démoli dès sa sortie, le Président qui l'a porté à l'un des plus haut rang de l'état durant 5 ans... de plus sa "bagarre de coqs" avec Copé pour la direction du parti, m'a définitivement ouvert les yeux sur le personnage...
    Bref, je n'aurais pas voté pour lui, même sans les "affaires"...
    Maintenant, j'ai regardé le programme des autres candidats, qui eux ont du mal à se faire entendre parmi les têtes d'affiche, qui ne sont guère que les mêmes qui nous ont conduis (ainsi que le pays..) dans le "mur"..
    j'en étais arrivé à mettre un bulletin blanc..
    Mais il y a pourtant un candidat qui vaut la peine d'être écouté et qui m'a redonné l'envie d'y croire... A cet homme qui ne fait pas parti de ce sérail de politique nauséabonde... et je sais aujourd'hui, pour qui je voterais au premier tour... il est difficile de l'entendre, bien qu'il ait eu ses 500 signatures et plus... que ses interventions ne sont que très tôt le matin ou
    très tard le soir.. merci nos chères médias.. et il n'a que pour prouver sa bonne fois (si elle était à prouver...) que sa réélection
    3 fois de suite comme maire à plus de 80%... ces livres vous aurez du mal à les trouver car même le dernier qui ne coûte que 3 euros, ne figure que rarement dans les présentoirs des librairies...Je ne donnerai pas son nom ici, mais quelques recherches bien ciblées devraient rapidement vous orienter sur le personnage...
    Libre à chacun de choisir, mais il faut voter pour un candidat au premier tour... et le choix sera important, car à mon avis, les 5 années à venir feront regretter les votes blancs ou nuls, ainsi que les mauvais choix... et je pense qu'il en va même de notre "démocratie" bien entamée déjà aujourd'hui...
    Bref, voilà, juste pour vous dire de ne pas désespérer, il y a des candidats, et pour moi, il y en a un qui sort largement du lot.. encore faut il se donné la peine de ne pas s'arrêter à ceux qui sont mis en avant par les médias et "oubliés" dans certains débats... il y en a encore (au moins un candidat..) qui aime la France que nous aimons..

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    1. Son nom commence par Dupont et finit par Aignan, non ?
      Si c'est lui dont vous parlez, figurez-vous qu'il fait partie de mes alternatives du 1er tour.
      Mais ça reste un 1er tour...

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    2. Oui, effectivement, il s'agit bien de lui.. la "devinette" était facile... Pour le deuxième tour ?.. c'est vrai que le matraquage sur les candidats des "gros" partis est énorme, et les gens, visiblement ne recherchent pas vraiment de solution autre que la simplicité de regarder le "20 heures"... dans ce cas, effectivement, le 2ème tour semble être "joué" d'avance... Mais je reste optimiste tant que les "dés" ne sont pas jetés... Durant une période noire de notre histoire, un homme s'est dressé contre "l'abandon", et lutter contre le monde entier !!! parce qu'il aimait la "France", et il est parvenu à se faire entendre et imposer la "France"!.. Alors sans comparer NDA avec ce grand homme d'un autre temps, d'une autre époque, je pense que tout combat n'est perdu que faute de "combattants"... Je suis de ceux qui "aime celui qui rêve de l'impossible".. (Goethe)ou encore, "ce qui permet au mal de triompher c'est l'inaction des hommes de bien" (Edmund Burke) Alors , "battons" nous pour ce que nous croyons "juste" et ne baissons pas les bras...

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    3. Je suis d'accord avec cet optimisme affiché. Pourtant il faut rester réaliste. Les temps ont changés. Ceux ou il n'était pas nécessaire d'avoir une usine a gaz derrière soi pour grimper au sommet des échelles électorales.
      C'est bien cette mutation qui nous a conduit à ces impasses que sont devenus les suffrages d'aujourd'hui.
      Mais je suis d'accord, ne baissons pas les bras...

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  5. Très bien NDA.
    Mais nous ne sommes pas en démocratie.
    De ce fait NDA n'a pas les moyens d'afficher des prévisions de résultat honorables. Car ici, l'élection s'obtient à travers les sondages qui précèdent le premier tour, et conduisent ainsi à la notion de vote utile (à s'opposer aux pires). NDA ne fait pas partie de ceux qui disposent d'une usine à gaz (du moins financière) ni de l'appui des médias (et pour cause ces derniers sont appuyés par les partis en place et par les lobbies).
    Pour ma part, si NDA était à 10 % je me lancerai, mais je pense qu'il ne pourra qu'espérer le franchissement des fameux 5% (qu'il mérite).
    Pour ma part les sondages (et le Système non démocratique) nous imposent pour le moment les 2 pires choix, car ils supposent que MLP ne l'emportera pas au 2ème tour.
    Nous avons donc affaire à la bataille entre le 2éme et le 3ème (des sondages) pour se battre contre les 2 premiers du moment.
    En l'état, voter pour NDA, revient hélas à laisser la voie aux 2 pires...
    Dernier espoir : voir NDA sur une dynamique ascendante dans les sondages d'ici le 23/04...!!!

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    1. Petit candidat il est, petit candidat il restera.
      Je le déplore également.
      Les machines de guerre électorales en propulsant des champions préformatés au sommet, ont confisqué la démocratie depuis longtemps. Elles se contrefoutent des inconsistances et turpitudes de ceux qu'elles poussent vers le 2eme tour. Ce sont des partis et tous les parasites qui s'y collent qu'elles tentent d'imposer, et rien d'autre.
      Alors NDA et ses convictions chevillées au corps...
      J'ai bien peur en effet que nous finirons par choisir entre un pou et une tique.

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    2. Ah les fameux 10% des sondages !! qui ont justifiés qu'une chaine de télévision choisisse de façon totalement arbitraire et avec l'aval de bon nombre de nos chers 5 pseudos "démocrates" puisse réaliser un score d'audience de 10 millions de personnes...
      Bravo !! heureusement que pour les primaires le choix ne s'est pas fait de la même façon... mr Fillon et Hamon était largement en dessous de ces "10%"... Mais ce n'était que des primaires me direz vous... On peut trouver des raisons et des excuses à tout.. toujours...
      Heureusement que dans les pires des cas (guerres, dictatures, asservissements, désinformations, pressions... et j'en passe..) il y a toujours des hommes (ou des femmes..) pour s'élever contre "l'ordre établit" et d'une goutte d'eau, redonne espoir au plus grand nombre... Comme je l'ai dit, je préfère rester fidèle à mes convictions plutôt que d'accepter de cautionner des "politiques" qui ont mené mon pays dans l'état où il se trouve en trompant les électeurs qui ont la mémoire courte, et qui, au prétexte d'un "vote utile", "pour faire barrage" renient leurs convictions... Dommage de croire que voter pour un candidat, c'est laissé passer "d'autres" qui ne sont pas de "notre camp" ? Quel camp ? les fameuses "droite / gauche" ?... celles qui sont là depuis... Pompidou (les banques ... déjà !!) ?.... Ceux qui ont soumis la France (et les français..) à l'Europe que l'on connaît aujourd'hui ?.. j'ai du mal à comprendre ce raisonnement... Mais si j'accepte l'idée que l'on puisse avoir d'autres convictions que les miennes.. sur l'Europe.. sur la France et sa façon d'être gouvernée... j'ai beaucoup de mal à accepter que l'on m'accuse d'avoir choisi le candidat qui représente le mieux mes convictions...

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    3. J'ai horreur de cette pensée "unique" de ce qui est valable pour moi, ne le serait pas pour n'importe lequel des électeurs qui votent pour n'importe lequel des onze candidats en lisse...(et pourquoi pas, ne pas faire un "plébiscite" pendant qu'on y est ?..) et, en premier lieux envers ceux qui me "reprocheraient" mon choix de "résistance" face à un certain ordre établit... Alors oui, pourquoi les Lepénistes, les Fillonistes, ceux qui votent pour mr Asselineau seraient exonérez du fait qu'un Hamon, qu'un Macron ou Mélanchon reste au second tour ?.... Parce que les "sondages" me disent sur lequel des candidats voter ?.. Ceux qui pensent cela, n'ont pas la même conception que moi de la 5ème République (que l'on cherche à détruire, et que ces élections, seront probablement le fossoyeur..), de la Nation et surtout de la Démocratie... Oui je voterai NDA, quand bien même il ne ferait QUE 5,1 % (pour qu'il soit au moins rembourser des frais de campagne..) je ne me sentirais nullement coupable d'avoir "avantagé" tel ou tel candidat qui ne me plairait pas.. et mon respect pour la "démocratie" m'empêchera d'accuser mon "voisin" d'avoir voté pour quelqu'un d'autre... Cette élection présente un caractère particulier, et je crois justement que c'est ici, maintenant qu'il faut plus que jamais voter en fonction de ses convictions, mais plus parce que l'on tremble (ou on nous fait trembler...) à l'arrivée de tel ou tel autre candidat... Quel qu'il soit.. je sais de toute façon que je serais le "dindon de la farce"... J'ai travaillé toute une vie (chanceux diront certains, sans connaître ma vie..) j'ai une maison (avec beaucoup de travaux... mais je suis "propriétaire"..) j'ai un revenu qui ne me permet pas de folies, mais il y a bien pire que moi... Bref.. pour la "pensée" actuelle, je fais parti des "riches", donc on viendra encore me piquer dans mon porte monnaie les "grandeurs" de train de vie de ces messieurs de notre chère "République" (du moins, ce qu'ils en ont fait..) c'est moi qui paierait pour les largesses promises par beaucoup, ou pour la "rigueur" (encore !!..) que certains me prédisent... Et l'on me demande en plus de voter contre mes convictions ?.. C'est la seule chose qui me reste encore de "choix" aujourd'hui dans cette France qui n'est plus la mienne... Et s'il y a un "espoir", si infime soit il, voir "impossible"... Je préfère le "rêve" et "l'espoir" à celui de la "résignation" et celui de "courber l'échine" pour l'un de ceux qui nous ont conduit jusque là... ou pour des extrêmes par dépit...
      La tempête est devant nous... Il faudra certainement plus de "résistants" que de "bons soldats"...
      Vous l'aurez compris... le vote "utile" c'est celui de vos convictions... de toutes façon.. vous serez déçu..
      Quelque soit la couleur de votre bulletin, allez voter !!..
      Démocratiquement votre..

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  6. Le choix de voter pour ses convictions, et surtout, le devoir de voter pour ses conviction. Sinon c'est opter pour la dénaturation programmée des principes même de la démocratie. Voter pour faire barrage ou pour éliminer n'a aucun sens, et de plus, n'apporte rien d'autre que l'immobilisme.
    La preuve: 40 ans que ça dure, et pour quel résultat ?...
    Assumer ses choix, respecter les principes qui les ont guidés, quels qu'ils soient, et s'en tenir à ça.
    Voilà ce que je ferai dans 15 jours. Et si ça passe par un vote blanc, ça passera par un vote blanc.
    Quant à ceux qui me reprocheront de ne pas voter "utile", je les renverrai à leur démission devant l'instrumentalisation de leurs voix.
    Amitiés.

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    1. Je plussoie... nous sommes d'accord...
      Amitiés également..

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