Que ce gouvernement passe son temps à marcher sur son pantalon n'est plus un secret pour personne. Baisser son froc est devenu tellement monnaie courante dans cette équipe de bras-cassés, que ceux qui s'y adonnent ne prennent même plus la peine de le relever.
On pouvait légitimement espérer que notre premier ministre sur-vitaminé y aille d'une de ses sorties postillonneuses dont il a le secret, en écoutant un président de région insulter gravement cette nation qu'il passe son temps à défendre.
Et bien non... Rien.. Nada.. Que tchi..
M.Talamoni et son clan ont désormais toute liberté pour transformer l'hémicycle régional de Corse en fief indépendantiste, d'y décréter ce que bon lui semble (en langue Corse évidemment..), et de s’asseoir un peu plus sur un système républicain qu'il vomit copieusement depuis toujours.
Mieux. Valls aurait appelé Talamoni pour lui dire qu'en temps voulu ils auraient ensemble une conversation "apaisée" sur le résultat des suffrages en Corse.
"Apaisé"... Tout un programme.
Quel merveilleux pays tout de même que le notre.
Un président de région dont les velléités indépendantistes sont affichées depuis des années, qui se permet dès sa première intervention de s'essuyer les pieds sur les fondements de la République, sa justice, ses frontières et sa langue, sans entendre la moindre réaction de ceux qui sont sensés les défendre...
Dans quel autre pays que la France peut-on assister une telle aberration? Ou encaisserait-on ce genre de provocation sans claquer la gueule de son auteur séance-tenante ?!..
Certes.
Si la situation n'était pas aussi compliquée, je leur répondrais aussi bêtement que s'ils veulent tant leur autonomie, qu'ils la prennent, mais qu'ils bouffent leurs sangliers et leurs mandarines en écoutant I Muvrini, et qu'ils s'en remettent à M.Talamoni pour se faire rembourser leurs prothèses dentaires et percevoir leurs indemnités de chômage.
Mais bon... Ce serait tomber dans le populisme de bas étage.
Et puis la Corse, c'est la-bas, de l'autre coté... On va s'y intéresser quand ?.. Juillet, Août, peut-être Septembre ?...
Les indépendantistes à la tête de la région ? Le dernier des soucis de Manuel Valls et de ses copines pendant la campagne. L'ennemi était ailleurs. Le mal absolu avait un nom et était clairement désigné. Se disperser dans des petites batailles d'arrière-garde, aurait été suicidaire!
La cible était le FN, l'abominable FN, l'ignoble FN...
Et tout soldat estampillé PS qui se serait détourné de cet objectif pour regarder ailleurs, prenait le risque de finir empalé sur le pieu du déserteur, et jeté dans la fosse commune par M.Valls en personne.
Résultat ? Pas de victoire pour l’extrême droite, mais une région laissée aux mains de terroristes en costard xénophobes et racistes, et qui ont bien compris qu'ils auront en face d'eux un gouvernement qui ne leur opposera rien d'autre que les aboiements frénétiques d'un paltoquet catalan parfaitement inoffensif.
Quant à François Hollande, lui, c'est silence radio. A part la banquise qui fond sur ses pompes, et les attentats qui font grimper sa cote de popularité, le reste ça lui glisse sur le dos comme une rafale de pets sur une toile cirée.
Un élu de la République française qui clame dans une langue étrangère que sa région a vocation a devenir un pays indépendant, lui, ça lui file pas des bourdonnements dans les cages à miel.
Rien à branler pépère.
Bah... On en est plus à une incongruité près.
Continuons, continuons...
Eric.
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