vendredi 27 mai 2016

A vendre Etat de droit en ruine...


Bah, des juges qui remettent en liberté des délinquants, ça choque encore quelqu'un ?
Franchement, faut pas pousser. Et puis depuis quand la destruction d'un véhicule de police et le lynchage de ses occupants sont-ils devenu des délits ?!
Même les grand-mères de flics appellent ça la routine.
Non vraiment la, pas de quoi se retourner la prostate.
Dors en paix français de France. Tout est "sous contrôle", qu'on te dit là haut...
Des émeutes, des blocages, des grèves, des pénuries?!.. "Palabras !", répond l'iberico de Matignon. "Solo dos o tres petardos, y nada mas..."
Et puis c'est pas 4 petits merdeux turbulents et 2 poulets imprudents qui vont nous faire trébucher les bestiaux de concours, à tout juste 12 mois des premières saillies électorales, non ?!
Surtout maintenant que "ça va mieux"...

Alors hop !
Envoyez les limiers, faites donner du cor, libérez les catapultes...

"Fermeté, rigueur, état de droit, intransigeance", nous rassure "Nanard" Cazeneuve tout juste sorti de sa sieste. Le ton, un savant mélange d'Étienne Daho et de Stéphane Bern, est solennel, grave. La posture est de circonstance. Un sac de fraises Tagada dans une main, son doudou dans l'autre, le ministre en impose... 
Ch'ais pas vous, mais moi, ça m'a décollé les noyaux des prunes.
Et dans la foulée, paf !.
Une rafale de "Padamalgame !", de "droit de grève" et de "situation maîtrisée" débaroule tout droit de l'esplanade des mosquées en Jerusalie,  ou El catalan con cojones ("Manu les roustons" pour les intimes), fait prendre l'air a maman chez l'ami juif, loin des turbulences sociales dont visiblement il se contrebranle royalement.

Si avec ça on a pas compris que tout est en main, et que le pays peut dormir sur ses deux orteils...

Et puis dans cette affaire malencontreuse, il faut comprendre les juges aussi. Les pauvres...
C'est vrai, les mecs portent des cagoules ! Alors forcément les juges, ils désemparent. Surtout que le  prévenu qui gesticule avec ses menottes accrochées à la chaise, lui, y a un bail qu'il a compris qu'il va pas user longtemps l'eau des chiottes de la pénitentiaire: "Eh m'sieur, personne y sait c'est qui çui qu'est dans la cagoule. La vie d'ma mère c'est pas moi m'sieur...".
Alors il fait quoi le juge? Déjà qu'il en fallait pas beaucoup pour que ses racines idéologiques de gaucho primaire le pousse à renvoyer dans leurs foyers ces gentils fils de pute avec une tape dans le dos et un rappel à la loi...
Et bien il présume innocent le juge. Et il fait péter le stylo qui fout dehors...
Allez hop, affaire suivante !.

Et les flics dans tout ça?
Déjà, qu'est-ce qui leur a pris à ces deux écervelés de sortir du commissariat en tenue, dans une voiture de service, et de circuler au milieu des gens pas contents ?!
De là à y déceler un brin de provocation, on serait tenté de franchir le pas, non ?.
On touche du doigt le syndrome de Finkelkraut, ce provocateur puni par le cramiot en place publique pour avoir osé défier les visionnaires de l'ultra gauche des nuits d'égout.
Sauf que là, le cramiot était composé de sans-plomb 98 et de White-Spirit, et que les insultes pesaient 15 kg de fonte.
Bon. A la fois, deux flics de plus ou de moins à l'hosto, franchement.
Quand on en a déjà 350 sur le carreau, on mégote pas.
J'ai un message pour les policiers: Arrêtez de provoquer les manifestants, bordel de merde ! Restez dans les casernes à jouer au poker et à la playstation. Vous voyez pas le foutoir que vous semez à chaque sortie, putain ?

Ou alors.. Ou alors faut renverser la table les gars. Abandonner le soupline et les lingettes 1er âge. Y attaquer au burin et à la massette. Passer à la chimio... 
Les coups de tonfa dans la gueule, ces trous du cul en baskets, ça les fait rigoler. Et si c'était efficace, ça se saurait depuis 68...
Moi je dis, faut changer la méthode. Ce qu'il faut, pour lever les doutes au moment des comparutions, c'est assurer l'identification de l'individu sur le terrain. Pas 3 jours après, le pif collé contre les images pixelisées de la caméra de vidéo-surveillance du Mc Do d'en face pour essayer de poser un nom sur une paire de Nike ou un sac à dos Décathlon. 
Deux solutions.
La première: l'identification au plomb.
Tu sors ton arme de service, tu mets en joue l'enculé encagoulé qui voulait t'immoler par le feu, et tu lui en colle une dans le genoux, et une autre dans le cul. Double avantage: Le mec va subitement ralentir sa progression, et ses cris de haine vont rapidement être remplacés par de petites complaintes grinçantes, toutes aussi désagréables à l'oreille certes, mais ô combien plus supportables. Et surtout, le fameux argument du genre: "La vie d'ma mère, c'est pas moi que ch'uis sous la cagoule m'sieur l'juge", le gus pourra toujours s'en faire un suppositoire glycériné.
 
La deuxième: l'association arme/casseur.
Tu encercles le même enculé encagoulé avec douze de tes potes de la brigade, tu le maîtrises, tu lui baisses culotte, et tu "l'insémines" par voie rectale de l'objet du délit utilisé à ton encontre (panneau, parcmètre, fumigène, que sais-je..), en prenant soin de respecter une longueur de pénétration savamment ajustée pour éviter toute expulsion naturelle par le contrevenant.
Avantage de cette méthode: à l'évocation de l'inévitable argument précédemment cité ("La vie d'ma mère, etc, etc.."), le législateur pourra répondre: " Et le parcmètre que t'as dans le fion, connard, il y est rentré tout seul ?!"
Certes, ce procédé provoquera un peu d'inconfort pour le prévenu, surtout pour s'asseoir, et il suscitera probablement nausées et cris d’orfraies chez les hygiénistes de la pensée. 
Mais bon. Un petit désagrément passager n'est-il pas salutaire dès lors qu'il s'agit d'établir la vérité, et d'éviter l'erreur judiciaire ?...

Bref, une petite dose de "radical" dans ce monde de bizounours tétanisés quoi.

Pauvre pays...
Si ma prose débile n'apporte que quelques délires supposés faire sourire, il n'en restera pas moins l'immense frustration de voir mon pays livré aux barbares de toutes obédiences, qu'elles soient politiques, idéologiques ou religieuse, et de regarder des pouvoirs publics inaptes, se contenter de regarder leurs pompes pendant la curée
On peut toujours se dire que tout n'est pas perdu. Que ces 4 merdeux se feront reprendre dans les émeutes de ce soir ou de demain soir. Ou tout simplement quand ils auront tué leur premier flic à coup de hache, et qu'ils l'auront accroché à un réverbère.. Et même là, malheur à celui qui osera dire au juge pourri qui les a libéré, que c'est son laxisme d'indécrottable gauchiste qui aura armé le bras de ces enfoirés...
Ca s'appelle la France de la compromission. Celle de la soumission aux vendeurs malfaisants de "l'ordre juste" et de "l'homme gentil".
Cette France que ces cons de bien-pensants baptisés au politiquement correct, auront tranquillement mais surement abandonnée aux barbares et dégénérés de toutes tendances.

Le traitement réservé à ces quatre blaireaux s'inscrira au bas d'une liste déjà longue de failles judiciaires. Elle est appelée à s'allonger indéfiniment, aussi longtemps que ne prendra fin l'incurie sécuritaire de nos politiques. Ca porte un nom: la faillite de l'état de droits. La suite des événements qui secouent le pays en ce moment, va la confirmer...

Eric


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