Fin de citation.« J’te quitterai dès qu’j’trouve une chienne avec un meilleur pedigree» « J’respecte les schnecks avec un QI en déficit, celles qui encaissent jusqu’à finir handicapées physiques. » « les féministes me persécutent (...), comme si c’était d’ma faute si les meufs c’est des putes » « renseigne-toi sur les pansements et les poussettes, j’peux t’faire un enfant et t’casser le nez sur un coup d’tête » « ferme ta gueule ou tu vas t’faire marie-trintigner (...) »
Cette sympathique logorrhée n'est autre que le dégueulis littéraire d'un certain Aurélien Cotentin, mieux connu sous le nom d'Orelsan, conséquence des accoucheries hasardeuses de notre belle culture musicale et produit de recyclage phare des grandes déchèteries de la bande FM que sont Skyrock et Génération Rap.
Tranquillement abrité derrière cette impunité verbale réservée aux rappeurs, ce poète du bégaiement arrosait copieusement son public de ruminants à casquettes de cette prose issue de son dernier recueil de comptines fleuries.
Pas de bol, les chiennes de garde trainaient par là pour lui renifler le cul.
Procès : Mille euros d'amende.. avec sursis, dit le juge.
Trop cher, s'indigne le Pavaroti du postillon...
Re-procès en appel : Prescription, dit le juge.
Re-re-procès en cassation : Relaxe, dit le juge, qui étayera sa décision par un argument qui vaudrait à lui tout seul un César de la mesquinerie:
"Orelsan dépeint, sans doute à partir de ses propres tourments et errements, une jeunesse désenchantée, incomprise des adultes, en proie au mal-être, à l’angoisse d’un avenir incertain, aux frustrations, à la solitude sociale, sentimentale et sexuelle" et que les propos de ses personnages sont également "le reflet du malaise d’une génération sans repère, notamment dans les relations hommes-femmes".
6 ans de procédure pour aboutir à cette analyse, qui aura au moins le mérite d'être une belle synthèse des âneries sur lesquelles Mme Taubira appuyait sa politique.
Quel pays magnifique, non ?
C'est le même pays qui abrite un autre prix Nobel de génétique des crustacés nommé Aurier, Serge de son prénom, sorte de curiosité bicéphale mi-footeux, mi-bouzigue n°3, animée de réactions imprévisibles et aléatoires.
A moins de s'être abruti les neurones dans les même cages d'escalier que lui, on reste sur le cul devant l'image "périscopée" de ce pitre adoubé des émirs qataris, en train de traiter ces petits camarades de tarlouzes comme il vannerait ses potes de quartier...
Oublier pendant 45 minutes de prendre conscience que t'es en train d'allumer les mecs qui te permettent d’émarger à 35 000 euros par mois, dénote d'altérations congénitales, comment dire.. inquiétantes. Surtout quand ton contrat stipule une prime de 170 000 euros, prévue justement pour récompenser ton comportement.. normal !
On entendra de tout. Des "pitoyable!", des "scandaleux!", des "virez-le!".
Le tsunami de l'indignation grondait au loin!.
Paf, aussi sec on assistera au spectacle médiatique des excuses publiques de l’intéressé, curieusement métamorphosé en être humain, et s'exprimant dans une autre langue que le proto-dialecte primaire auquel il nous avait habitué.
Cinéma parfaitement inutile...
L'indulgence compassionnelle bien franchouillarde était passé par là avant même que ce crétin ne demande pardon.
Journalistes, joueurs, peoples, les soutiens pleuvent sans discontinuer. Stars du rap, la mairie de Sevran, Drogba, Matuidi, Noah, Di Mecco etc.. tous au chevet du soldat Aurier, unis pour disculper ce gamin immature de 23 ans que l'argent aurait pourri trop tôt, et à qui il serait raisonnable de laisser une seconde chance, gnigni gnagna...
Bref, les mêmes clowns qui excusent sans réserves les saloperies d'un autre joyau de notre patrimoine sportif appelé Karim Benzema, lui-même en bonne voie de réhabilitation populaire malgré sa conduite de maquereau bosniaque.
Ces deux affaires soulignent au passage cette étrange notion de la camaraderie que ces footeux développent, sujet qui ferait à coup sûr le bonheur des spécialistes en psychologie comportementale de groupe.
Personnellement, j'ai cessé de me bercer d'illusion depuis longtemps. L'égalité de jugement, qu'il soit moral ou judiciaire, n'existe plus, si tant est qu'elle ait jamais existé un jour.
Certains conserveront le droit de cracher sur tout ce qui bouge, pendant que d'autres seront priés de tout ravaler.
Ces dieux du stade sous-éduqués, ces idoles du rap nourries à l’obscénité, et plus généralement, tous ces peoples en orbite géostationnaire au dessus du monde réel, l'ont compris bien avant de voir leur premier million d'euros atterrir sur leur compte bancaire.
Le drame, c'est que les gamins qui assistent en spectateurs attentifs à ce triste phénomène, l'ont également parfaitement compris.
Ils cantonneront l’éventail de leur projection future à ces carrières flamboyantes qui rempliront leurs poches, installeront leur niveau social en haut de l'escalier, et leur confèreront ce statut d'intouchable ad vitam æternam.
Et tant pis pour l'immense majorité d'entre eux qui tomberont de l'armoire remplie à raz-bord de ces rêves improbables...
Eric
tout est dit.. ces sous-humains sont assurés de l'impunité que leur confère des origines exotiques et un manque de conscience/scrupules. le qualificatif de batard ne leur a jamais aussi bien collé.
RépondreSupprimerD'autant que dans leur language usuel, "bâtard" n'est plus une insulte. C'est presque une marque d'amitié.
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